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Connaissez-vous bien les dents de sagesse ?
Dernières dents à pousser chez l’homme, les dents de sagesse sont pleines de mystère pour de nombreuses personnes… De réputation, elles sont connues pour être difficiles à extraire, et pour causer de nombreux problèmes lors de leur éruption et leur développement. Mais les connaissez-vous bien ?
Les dents de sagesse peuvent commencer à pousser dès l’âge de 10 ans. Mais en général, elles ne se manifestent que 7 à 15 ans plus tard, voire même plus encore. Leur apparition varie d’une personne à l’autre, que ce soit en termes de date ou de quantité. A une certaine époque, ces dernières molaires ont été appelées dents de sagesse parce que la population avait conclu qu’elles permettaient de démontrer l’assagissement d’une personne. Cependant, ce n’est pas le cas partout : en Turquie par exemple, on les appelle les « dents des 20 ans », et en Corée « Les dents de l’amour ».
Autrefois, la morphologie de la mâchoire était adéquate pour accueillir sans problème 32 dents, qui étaient alors toutes utiles pour mastiquer longuement les végétaux et viandes non cuites. Aujourd’hui, les mâchoires sont plus étroites, et, dans de nombreux cas, plus capables d’accueillir l’ensemble des dents. De plus, les dents de sagesse ayant généralement une poussée tardive, cette spécificité n’arrange rien puisqu’une fois en développement, elles vont tenter de presser contre les autres dents, provoquant douleurs et déplacements dentaires. Plus grave encore, si une dent de sagesse a trop peu d’espace pour se développer, elle peut se coincer sous l’os, la gencive et une autre dent, risquant ainsi de provoquer des maladies des gencives ou un kyste.
Enfin, du fait de leur position éloignée au sein de la dentition, les dents de sagesse sont difficiles à atteindre avec la brosse à dents, et donc à nettoyer correctement. Il est donc courant que le chirurgien-dentiste souhaite procéder à une extraction de certaines dents de sagesse…
Source : Journal de Montreal

Que faire en cas de traumatisme dentaire en sport ?
Votre enfant pratique de façon régulière un sport tel que le rugby, la boxe ou encore le football ? Alors le risque de traumatisme dentaire est bien présent. Face à ce genre de situation, il existe des façons de réagir…
La Fédération Française d’Orthodontie (FFO) explique : « Il est indispensable, lorsqu’un enfant ou un adolescent reçoit un choc sur la face, de se rendre chez un chirurgien-dentiste le plus rapidement possible ». L’association ajoute également que « plus la prise en charge est rapide, plus les chances de conserver la dent en bon état sont importantes ».
Souvent, le chirurgien-dentiste effectuera une radiographie dentaire, afin d’évaluer clairement les dégâts causés par le choc. Il demandera également les précisions sur le choc : en effet, en cas d’impact sur le menton, celui-ci peut causer des fractures des articulations de la mâchoire inférieure.
Un suivi rigoureux devra se faire tout au long de l’année qui suivra le choc. La FFO le souligne : « Les réactions des dents peuvent s’observer très longtemps après l’impact ». Certains signes peuvent cependant alerter et inciter à une consultation rapide : sur les dents de lait, tout changement de couleur ou toute douleur doit motiver une visite chez le chirurgien-dentiste. Sur les dents définitives, il faut également être attentif à toute douleur : le risque d’infection est majeur.
Vous savez donc désormais quoi faire en cas de traumatisme dentaire lié au sport ! Le mieux reste encore de prévenir, et de porter, lors de la pratique de sports violents, des protections dentaires.
Source : La Dépêche
Sans dentifrice, nos ancêtres avaient-ils vraiment mauvaise haleine ?
La création du dentifrice tel que nous le connaissons aujourd’hui date de 1896… mais avant, nos ancêtres avaient-ils forcément mauvaise haleine ?
Il y a de cela 4000 ans, les Egyptiens utilisaient déjà une pâte à base de plantes, pour entretenir leurs dents. Selon Sacha Bogopolsky, chirurgien-dentiste auteur de « La brosse à dents ou l’histoire de la mal aimée », « Ces pâtes devaient avoir un goût désagréable et on peut trouver les causes de leur utilisation dans la coquetterie, pour lutter contre les mauvaises haleines et contre le tartre ».
Sur les textes médicaux du Moyen-Age, on peut également relever l’importance de la préservation des dents, notamment par le frottage, l’application de poudre, ou encore l’utilisation de cure-dents. Une attention toute particulière était ainsi portée à l’hygiène bucco-dentaire.
Les femmes de l’époque, afin de lutter contre la mauvaise haleine, mâchaient des graines de fenouil.
La mauvaise haleine, principalement causée par les bactéries présentes dans la bouche, perdurait alors chez les plus pauvres des habitants, faute d’accès aux soins. La professeur d’histoire médiévale, Laurence Moulinier-Brogi, écrit dans une étude à ce sujet : “La dimension sociale du souci de la bouche n’en demeure pas moins évidente : côtoyer les autres et leur parler implique d’avoir une bouche saine, propre et non puante“. Par ailleurs, elle ajoute que “dans de nombreux cas, l’état de la dentition était perçue comme une composante principale du visage“.
Nos ancêtres ont donc parfois usé de stratagèmes fous pour entretenir leurs dents. Ainsi, un poète latin a notamment écrit, au premier siècle avant J-C, « plus tes dents sont blanches, plus tu as bu d’urine ».
Source : Dental Espace

Bien se préparer à une intervention d’extraction de dents de sagesse…
Fut une époque durant laquelle les troisièmes molaires définitives, appelées « dents de sagesse » avaient un réel intérêt pour l’être humain : elles servaient à mastiquer les viandes alors crues. Mais l’évolution a réduit la taille de nos mâchoires, devenues souvent trop petites pour accueillir ces dernières dents définitives. A l’heure actuelle, nombreux sont les dentistes qui réalisent des extractions de ces dents. Si vous devez vous aussi les enlever, voici 5 conseils pour mieux appréhender leur extraction…
1- La préparation : l’extraction des dents de sagesse peut avoir lieu pour plusieurs raisons : si elles poussent dans une mauvaise direction, si elles perturbent l’alignement du reste des dents, ou encore si elles sont cariées et compliquées d’accès. En cas de doute, le dentiste réalisera une radio panoramique de la mâchoire, afin de déterminer leurs positions, et si l’extraction est nécessaire. Avant une opération dentaire, une hygiène dentaire parfaite est requise, afin de prévenir tout risque d’infection. Le dentiste demandera souvent à son patient de venir à jeun le jour de l’opération.
2- Pendant l’opération : Dans la grande majorité des cas, l’opération peut avoir lieu directement au cabinet dentaire, avec une simple anesthésie locale. Bien que l’opération semble impressionnante, elle est complètement indolore pour le patient. La durée de l’opération varie en fonction des difficultés techniques (dents incluses ou semi-incluses, mauvaise position…), mais dure en moyenne 5 à 10 minutes par dent extraite.
3- Après l’opération : Un médicament antidouleurs est souvent prescrit, en fonction de la condition physique et des éventuels risque d’allergie. Durant les 3 jours qui suivent l’opération, le patient devra prêter particulièrement attention à certains points : éviter de fumer (fort risque d’alvéolite), de trop parler, de mastiquer trop fort, de manger des aliments épicés, trop chauds ou trop froids, ou encore de pratiquer un sport. Durant les 24 à 48h, il convient de privilégier l’alimentation liquide à température corporelle.
Enfin, il est conseillé aux patients de prévoir des jours de repos, que ce soit pour la préparation, le jour de l’extraction, et le lendemain (voire surlendemain). Egalement, il est préférable de prévoir en avance la nourriture molle qui servira pour les jours qui suivront l’opération : des jus de fruits pas trop sucrés, du sirop d’érable, des soupes, yaourts et compotes à température corporelles…
Vous voilà désormais préparé pour cette opération dentaire !
Source : Maxi Sciences
Et si vous achetiez votre brosse à dents sur abonnement ?
Voilà une idée innovante ! Que diriez-vous d’acheter votre brosse à dents sur abonnement ? Vous le savez, les français ne changent pas de brosse tous les 3 mois comme nécessaire, mais tous les 5 mois en moyenne. Une brosse à dents trop usée ne permettra pas un brossage intégral et une élimination de la plaque dentaire efficace, facilitant ainsi la création de caries dentaires.
Ainsi, plusieurs entreprises proposent actuellement de vous abonner et de recevoir, à la fréquence souhaitée (tous les 1, 2 ou 3 mois), votre brosse à dents directement dans votre boîte aux lettres ! Il ne vous reste plus qu’à choisir votre modèle et de vous laisser guider…
Un système qui pourrait aider des millions de français à s’assurer une hygiène bucco-dentaire plus régulière !

Qu’est ce que l’hypersensibilité dentaire ?
Vous souffrez des dents après avoir bu un verre d’eau un peu trop fraîche ? Vous ressentez des douleurs après avoir mangé très sucré ? Alors comme près d’un adulte sur 5, vous souffrez peut-être d’hypersensibilité dentaire !
Affection qui se manifeste par des douleurs vives et aigües, l’hypersensibilité dentaire se déclenche dans des situations particulières : au contact d’un aliment trop chaud ou trop froid, en se rinçant la bouche ou encore en se brossant les dents. La douleur est similaire à celle d’une carie à une exception près : la douleur est diffuse sur une région dentaire, et non à une dent spécifique.
Cette sensibilité est due à l’exposition de la dentine, cette couche de tissu dentaire qui se situe juste sous l’émail et le long de la racine. Lorsqu’exposée à cause d’un émail abimé ou d’une gencive rétractée, la dentine n’est plus protégée. Ainsi, les micro-trous qui la constituent peuvent créer du contact entre la bouche et les terminaisons nerveuses de la dent, créant l’hypersensibilité dentaire !
Pour lutter contre cette affection, plusieurs solutions existent. Dans un premier temps, il convient de limiter la consommation d’aliments ou boissons acides qui déminéralisent et augmentent les porosités des dents. La plaque dentaire et le tartre peuvent également être responsables, alors un brossage doux et efficace des dents est primordial.
Les dentifrices pour dents sensibles peuvent également vous aider à réduire votre hypersensibilité mais uniquement s’ils sont utilisés sur de longues périodes. Ils contiennent des minéraux qui vont permettre d’obstruer les porosités en surface de la dent. Votre chirurgien-dentiste pourra également vous poser un vernis désensibilisant, qui permet de combler les micro-trous de la dentine.
Alors en cas d’hypersensibilité dentaire, n’hésitez pas à en parler à votre chirurgien-dentiste !
Source : Dentagora

Les dangers des médicaments et des drogues sur la santé bucco-dentaire
Selon les statistiques, 40% de la population des pays développés prennent au moins un type de médicament qui pourrait endommager les dents. Certains médicaments, notamment les antihistaminiques, l’aspirine, les médicaments contre l’asthme ou encore les sirops contre la toux peuvent causer des dommages irréversibles, tandis que certaines drogues comme la cocaïne, le crack, l’ecstasy, l’héroïne ou les méthamphétamines peuvent complètement détruire la santé bucco-dentaire.
Les dents des enfants, en développement, sont particulièrement vulnérables à certaines substances, qui peuvent causer des dommages irréversibles. La tétracycline, un antibiotique, peut donner un couleur jaunâtre ou brunâtre aux dents. Le fluorure, consommé en excès, peut causer des tâches blanches ou de décolorations sur les dents permanentes.
Les médicaments et drogues qui assèchent la bouche (comme les antihistaminiques, les médicaments de chimiothérapie, le cannabis ou l’ecstasy) représentent également un risque pour les dents. En effet, la salive joue un rôle protecteur sur celles-ci, tout en aidant à réduire la quantité de bactérie et l’acidité en bouche. En son absence, le risque de carie dentaire est accru.
Certains médicaments, même ceux délivrés sus ordonnance, peuvent endommager les dents, et ce de plusieurs façons. La consommation d’antihypertensifs, d’immunosuppresseurs ou de contraceptifs oraux par exemple peut conduire à un risque accru de problèmes de gencives. L’aspirine à mâcher est extrêmement acide : il faut donc préférer les comprimés entiers à avaler avec l’eau, en faisant en sorte que ceux-ci ne touchent pas les dents. Le sirop pour la toux est très sucré : non suivi par un brossage de dents, il peut augmenter le risque de caries dentaires.
Enfin, les médicaments contre l’épilepsie, certains pour la pression sanguine, les bloqueurs de canaux calciques ou encore la cyclosporine peuvent causer un épaississement de la gencive et se développer sur les dents : c’est l’hyperplasie gingivale.
Renseignez-vous auprès de votre dentiste si vous avez des inquiétudes quant à l’impact des médicaments sur vos dents !
Source : Danger Santé

Bain de bouche : comment l’utiliser efficacement…
Le bain de bouche peut être un bon complément au brossage, s’il est utilisé de façon efficace. Il ne remplace en rien la brosse à dents, mais peut aider à certaines pathologies dentaires. Voici quelques bons réflexes le concernant :
Choisir le bon produit : tous les bains de bouche ne se valent pas, leur efficacité dépendant particulièrement des ingrédients qui les composent… Pour lutter contre la plaque dentaire, préférez plutôt un bain de bouche thérapeutique, disponible en pharmacie et parapharmacie !
Ne pas en abuser : le bain de bouche contient de l’alcool qui, en excès, peut assécher les muqueuses de la bouche. Il est alors possible de souffrir de mauvaise haleine ou encore d’irritations des tissus du fait de cette sécheresse. Il faut donc éviter au maximum de dépasser le nombre d’utilisations conseillées !
S’il est souvent utilisé pour améliorer l’haleine, le bain de bouche ne permet souvent pas de résoudre le problème de façon durable : pour cela, le meilleur moyen est de se rendre chez son chirurgien-dentiste si le problème persiste !
Enfin, respecter les conseils d’utilisation : la plupart des bains de bouche ne font effet qu’après un certain temps passé en bouche. Rincer sa bouche et le recracher immédiatement n’a pas d’utilité : c’est pourquoi nous vous conseillons de respecter les instructions et la durée d’utilisation du produit en bouche !
Source : Santé magazine

3 bonnes raisons d’aller (plus souvent) chez le dentiste…
Même si vous rendre chez votre chirurgien-dentiste n’est pas l’activité qui vous fait le plus plaisir, il est pourtant nécessaire de vous y rendre régulièrement. Voici 3 bonnes raisons qui vous motiveront peut-être à prendre rendez-vous au moins 1 fois par an !
Rendre visite à son chirurgien-dentiste régulièrement, c’est s’éviter les problèmes graves ! A chaque visite, le dentiste sera à même de faire un constat de l’état de santé buccale, de réaliser des détections précoces de problèmes, et d’effectuer un détartrage afin de limiter la prolifération de la plaque dentaire. Plus l’attente est longue, plus le problème dentaire s’aggrave et peut entraîner des soins plus lourds ! Un simple saignement des gencives, qui aurait pu disparaitre en 48 heures s’il avait été traité rapidement, peut rapidement dégénérer en parodontite, en rendre mobile certaines dents, voire entraîner des extractions…
Rendre visite à son chirurgien-dentiste régulièrement, c’est aussi faire des économies ! La prévention coûte bien moins cher que des soins lourds. Une carie se soigne très bien, et est correctement pris en charge par les mutuelles et la Sécurité Sociale. Cependant, une carie qui s’aggrave faute de rendez-vous peut mener à des soins plus lourds, tels qu’une dévitalisation de la dent et la pose d’une couronne. Cette pratique est bien moins prise en charge, et coûte donc nettement plus cher au patient !
Rendre visite à son chirurgien-dentiste régulièrement, c’est facile et rapide ! Un contrôle de routine dure en principe moins d’une heure, et la consultation est prise en charge à 70% par la Sécurité Sociale.
Vous n’avez donc plus de raison pour zapper votre rendez-vous annuel chez votre chirurgien-dentiste !
Source : Top Santé